Oronce de Beler est à la recherche du meilleur, en tout, tout le temps. Il est libre, sans accroche, sans terre. Sa quête est perpétuelle et ne fait que commencer.
Chapeau enfoncé sur la tête au milieu de ses cochons noirs, difficile d’imaginer qu’Oronce de Beler est vigneron. C’est peut-être parce qu’il ne l’est pas vraiment en fin de compte. Il est ce que l’on appelle un négociant, c’est-à-dire qu’il ne possède pas de vigne et achète du raisin pour ensuite le vinifier. Mais c’est aussi et surtout parce qu’il n’est pas le genre d’homme que l’on peut définir avec un seul terme ou qui se contente d’un seul métier. Il se joue de son image d’ex-Parisien boulimique, touche à tout de la paysannerie authentique.
“C’est hyper complexe le vin, ce n’est pas donné à tout le monde d’en faire. c’est une histoire de sensibilité.”
Avec humour, il ose même la troisième personne pour se définir, assemblage complexe d’arrogance et de distance amusée sur sa situation : « On ne peut pas parler d’Oronce, sans parler de toutes les conneries qu’il fait. » Les conneries, ce sont les différentes professions qu’il a apprises et auxquelles il s’est exercé en parallèle de son activité première. Mais n’allez pas voir derrière cette suractivité multiforme un manque de rigueur ou de la confusion, tout cela est cohérent et parfaitement réfléchi. Oronce sait très bien où il va.
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Livre relié – 252 pages
Format : 29,5 x 1,8 x 22 cm